Au Maroc, après le séisme : « On sait que l’hiver peut nous achever »
Au Maroc, deux mois après le tremblement de terre, une grande partie des habitants des 60 000 bâtiments endommagés ou détruits vivent encore sous des tentes. Et redoutent les températures hivernales.
Ce jour-là, dans le village de Moulay Brahim, le soleil est trompeur. Si, à une cinquantaine de kilomètres au nord, la ville de Marrakech affiche environ 25°C, il faut en compter facilement dix de moins pour cette bourgade perdue entre les montagnes du Haut-Atlas. Dans ce douar de la province d’Al Haouz, perché à 1 233 mètres d’altitude, les températures sont néanmoins encore supportables. Il n’empêche, certains habitants ont déjà revêtu leurs doudounes, dotées d’une capuche à fourrure pour la plupart.
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