Comment la Cedeao a enterré l’option d’une intervention militaire au Niger

Plus de cent jours après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum à Niamey, l’opération envisagée par l’organisation ouest-africaine semble définitivement écartée.

Des partisans du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) brandissent des drapeaux nigériens et russes lors d’une manifestation à Niamey, le 6 août 2023. © AFP

Des partisans du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) brandissent des drapeaux nigériens et russes lors d’une manifestation à Niamey, le 6 août 2023. © AFP

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Publié le 10 novembre 2023 Lecture : 5 minutes.

La menace a été brandie aux premières heures du putsch. Ce mercredi 26 juillet, Niamey s’éveille aux bruits des bottes de la garde présidentielle. Au petit matin, le corps d’élite censé assurer la sécurité du président Mohamed Bazoum s’est retourné contre lui et en a fait son otage.

À un millier de kilomètres au sud de la capitale nigérienne, le président béninois Patrice Talon est en visite officielle à Abuja auprès de son homologue nigérian, Bola Tinubu. Premiers chefs d’État de la région à réagir, les deux hommes, qui scellent le réchauffement des relations entre leurs deux pays, font front commun face aux putschistes nigériens et optent pour la fermeté.

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