Comment la Cedeao a enterré l’option d’une intervention militaire au Niger
Plus de cent jours après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum à Niamey, l’opération envisagée par l’organisation ouest-africaine semble définitivement écartée.
La menace a été brandie aux premières heures du putsch. Ce mercredi 26 juillet, Niamey s’éveille aux bruits des bottes de la garde présidentielle. Au petit matin, le corps d’élite censé assurer la sécurité du président Mohamed Bazoum s’est retourné contre lui et en a fait son otage.
À un millier de kilomètres au sud de la capitale nigérienne, le président béninois Patrice Talon est en visite officielle à Abuja auprès de son homologue nigérian, Bola Tinubu. Premiers chefs d’État de la région à réagir, les deux hommes, qui scellent le réchauffement des relations entre leurs deux pays, font front commun face aux putschistes nigériens et optent pour la fermeté.
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