Quand, aux Comores, Sambi se rappelle au bon souvenir d’Assoumani
Bien qu’en résidence surveillée depuis cinq ans, le leader du parti Juwa a très activement pesé dans la désignation du candidat de son parti à la présidentielle de 2024. Avec l’objectif de compliquer autant que possible une éventuelle réélection du président Azali Assoumani.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Le 14 janvier 2024, jour du premier tour de l’élection présidentielle aux Comores, s’annonce déjà comme un nouveau duel entre le président Azali Assoumani et celui qui démontre, au fil du temps qui passe, qu’il est bien son opposant numéro un : l’ancien chef de l’État Ahmed Abdallah Sambi. Toutefois, l’affrontement se fera cette fois à distance et par personne interposée, le leader du parti Juwa étant maintenu en résidence surveillée depuis plus de cinq ans. D’abord accusé d’enrichissement personnel dans l’affaire de la « citoyenneté économique », l’ancien président de l’Union des Comores entre 2006 et 2011 a en effet été convaincu de « haute trahison » en novembre 2022 et condamné à perpétuité.
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