Franc-maçonnerie au Cameroun : bisbilles chez les frères
Craignant des « troubles à l’ordre public », les autorités camerounaises ont interdit les activités d’une loge, créée par des dissidents de la Grande Loge du Cameroun avec le soutien du Congolais Samuel Badinga. Explications.
![Les autorités camerounaises ont interdit toute activité liée à la Grande Loge Prince Hall des maçons francs et acceptés du Cameroun, ayant pour promoteur le Congolais Samuel Badinga. © MACIEJ LUCZNIEWSKI/NurPhoto via AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.5000x0.5000/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/11/14/jad20231113-ass-cameroun-francs-macons-02.jpg)
Les autorités camerounaises ont interdit toute activité liée à la Grande Loge Prince Hall des maçons francs et acceptés du Cameroun, ayant pour promoteur le Congolais Samuel Badinga. © MACIEJ LUCZNIEWSKI/NurPhoto via AFP
La décision du préfet du Mfoundi (Yaoundé), signée le 10 novembre dernier, a mis l’affaire au grand jour. Ce dernier a interdit pour, entre autres, « défaut d’existence légale au Cameroun » et « risque de trouble à l’ordre public » toute activité liée à la Grande Loge Prince Hall des maçons francs et acceptés du Cameroun, ayant pour promoteur le Congolais Samuel Badinga. À l’origine de cette confrontation, l’absence d’alternance à la tête de la Grande Loge nationale du Cameroun (GLC), affiliée à la Grande Loge nationale de France.
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