Centrafrique : tirs et détonations à Bangui

De nombreux tirs et détonations étaient entendus dimanche vers 07h45 (06h45 GMT) à Bangui que les rebelles de la coalition de la Séléka ont infiltrée en vue de renverser le président François Bozizé, selon un journaliste de l’AFP sur place et un responsable militaire régional.

Un combattant de la Séléka, début janvier 2013. © AFP

Un combattant de la Séléka, début janvier 2013. © AFP

Publié le 24 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Ces tirs et détonations étaient très audibles dans les quartiers sud où se trouve le journaliste mais aussi dans le nord de la capitale, selon une source militaire au sein de la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) qui a confirmé la "reprise des tirs" vers 07h45. Des détonations avaient eu lieu samedi vers 18h00 à l’entrée de Bangui mais la capitale avait été relativement calme pendant la nuit.

Dimanche matin, un des chefs militaires rebelles, le colonel Djouma Narkoyo, avait averti que "la journée d’aujourd’hui sera décisive. Nos hommes sont dans Bangui, on prend nos emplacements". "Les Faca (Forces armées centrafricaines) et les Sud-Africains sont massés autour du palais" présidentiel au centre de Bangui. "Nous lançons un appel à nos frères des Faca: ils n’ont qu’à déposer les armes et suivre ce qui va se passer", avait-t-il poursuivi.

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Les rebelles ont commencé à entrer dans la capitale centrafricaine samedi soir mais, de sources concordantes, la nuit a été relativement calme. Les rebelles ont demandé au président Bozizé de quitter le pouvoir qu’il avait conquis par la force en 2003.

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