Au Cameroun, au cœur de la tempête qui secoue l’Assemblée nationale
Un arrêté du président de l’Assemblée nationale Cavayé Yéguié Djibril, annonçant le remplacement de son directeur de cabinet Boukar Abdourahim, a été rendu public le 8 novembre. Mais l’intéressé conteste son limogeage, plongeant l’institution dans une crise sans précédent. Coulisses.
C’est dans son bureau qu’il a occupé ces huit dernières années, situé au premier niveau d’un bâtiment annexe à la résidence de fonction du président de l’Assemblée nationale (PAN), que Boukar Abdourahim a établi son centre de crise le 9 novembre. À ses côtés ce jour-là, se trouvent deux autres membres clés de la garde rapprochée de Cavayé Yéguié Djibril, à savoir son fidèle secrétaire particulier Djibrilla Maliki, et son neveu Boukar Dairou, l’un des chargés de mission.
Boukar Abdourahim ne cache pas sa colère. Quelques heures plus tôt, deux arrêtés signés de son patron et lus à la radio nationale ont annoncé son limogeage, ainsi que celui de Djibrilla Maliki. Ils ont échappé à sa vigilance, bien qu’il ait un œil sur toutes les décisions prises par le PAN. Pour lui, il ne peut y avoir qu’une seule explication : il s’agit de faux documents.
Deux « dircab » et deux secrétaires
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