Zimbabwe : un responsable du MDC enlevé à son domicile

Un responsable régional du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), le parti du Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, a été enlevé par des hommes armés samedi alors que le pays vote pour approuver une nouvelle Constitution, a annoncé le MDC.

Le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, le 28 août 2012 à Harare. © AFP

Le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, le 28 août 2012 à Harare. © AFP

Publié le 16 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Un responsable régional du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), le parti du Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai, a été enlevé par des hommes armés samedi alors que le pays vote pour approuver une nouvelle Constitution, a annoncé le MDC.

"Nous apprenons que notre secrétaire du district de Headlands (est) a été kidnappé ce matin (de samedi). Il a été enlevé chez lui par des hommes armés", a indiqué à l’AFP Douglas Mwonzora, le porte-parole du MDC.

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Le vote par référendum d’une nouvelle Constitution a débuté à 05H00 GMT avec l’ouverture des bureaux de vote du pays où cinq millions d’électeurs zimbabwéens sont attendus jusqu’à 17H00 GMT.

Cette nouvelle Constitution est censée insuffler plus de démocratie dans ce pays d’Afrique australe, après plus de trois décennies de pouvoir ininterrompu du président Robert Mugabe.

La loi fondamentale soumise a référendum réduit les pouvoirs du président et plafonne la longueur de ses mandats à dix ans. Mais elle n’empêchera pas Robert Mugabe –qui à 89 ans est au pouvoir depuis l’indépendance en 1980 — de se représenter, car les compteurs seront remis à zéro.

L’adoption d’une nouvelle Constitution figurait dans les accords passés à l’époque et la victoire du "oui", souhaitée par MM. Mugabe et Tsvangirai, est quasi-assurée. En cas de "non" –très improbable, de l’avis général–, la Constitution actuelle restera en vigueur, et les élections générales censées départager les deux camps auront quand même lieu sans attendre la rédaction d’une autre loi fondamentale. Théoriquement en juillet.

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Les élections de 2002, 2005 et 2008, qui ont vu Robert Mugabe se succéder à lui-même, avaient été entachées d’irrégularités et de violences, l’opposition étant régulièrement prise à partie par des partisans du président et par les forces de l’ordre.
 

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