Financer le développement : cinq questions pour comprendre les nouveaux outils du continent
Dans un contexte de resserrement de l’accès au crédit, pour financer le développement en Afrique, bailleurs de fonds et États recourent à des outils innovants plus à même de convaincre les investisseurs.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – C’est une première dans le secteur de l’énergie en Afrique de l’Ouest. En Côte d’Ivoire, le 30 octobre, le fonds pour le Programme électricité pour tous (PEPT) a lancé une émission d’obligations sociales d’un montant de 60 milliards de francs CFA (88 millions d’euros). Les fonds mobilisés seront affectés au financement du raccordement au réseau national d’électricité d’environ 800 000 ménages à revenus modestes. Ce fonds commun de titrisation de créance « Électricité pour tous » (FCTC EPT), qui a nécessité plusieurs mois de travail pour être lancé, doit permettre d’attirer de nouvelles catégories d’investisseurs.
« Ce sont des actifs recherchés par des fonds d’investissements qui ont des milliards à investir dans des projets sociaux, l’économie bleue, la finance verte », explique Harris Hounton, chargé d’investissement senior à la Société financière internationale (IFC). Ces mécanismes novateurs sont-ils la solution pour permettre au continent d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations unies en 2015 ? Éléments de réponse.
1 – En quoi consiste la finance verte, durable ou sociale ?
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