Pour Azali Assoumani, la riposte israélienne à Gaza n’est « pas excusable »

Président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’État comorien réagissait en marge du forum « G20 Compact with Africa » organisé à Berlin.

Le président des Comores et président de l’Union africaine Azali Assoumani lors d’une conférence de presse du G20 Compact with Africa à la Chancellerie à Berlin, le 20 novembre 2023. © TOBIAS SCHWARZ/AFP

Le président des Comores et président de l’Union africaine Azali Assoumani lors d’une conférence de presse du G20 Compact with Africa à la Chancellerie à Berlin, le 20 novembre 2023. © TOBIAS SCHWARZ/AFP

Publié le 20 novembre 2023 Lecture : 1 minute.

Le président en exercice de l’Union africaine (UA) a condamné ce 20 novembre, en marge d’une réunion du forum « G20 Compact with Africa », la riposte israélienne à Gaza en représailles aux attaques sanglantes du Hamas, jugeant qu’elle n’était « pas excusable » au vu des victimes civiles, et qu’elle conduirait à nourrir « l’extrémisme ».

Les actes du Hamas sont « condamnables […] mais la riposte n’est pas excusable », a déclaré Azali Assoumani, qui assure la présidence tournante de l’organisation panafricaine depuis le 18 février 2023, lors d’une conférence de presse à Berlin, où il participe à une réunion du G20 dédiée à la promotion de l’investissement privé en Afrique. Cette initiative avait été lancée par l’Allemagne en 2017 lors de sa présidence du G20.

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« Imaginez un enfant qui a vu sa maman, qui a vu son père tué (…), ça crée l’extrémisme », a ajouté le président comorien. Une nouvelle frappe sur un hôpital situé au nord de Gaza a encore fait 12 morts ce 20 novembre, tandis que 28 des bébés prématurés évacués de l’hôpital Al-Shifa sont arrivés dans l’après-midi en Égypte.

La solution à deux États remise en avant

Depuis le 7 octobre, la guerre a fait environ 1 200 morts en Israël, principalement des civils, et au moins 13 000 morts chez les Palestiniens, incluant plus de 5 500 enfants et 3 500 femmes, selon le dernier bilan du gouvernement du mouvement islamiste.

Dans le conflit israélo-palestinien, « tant qu’il n’y aura pas deux États comme l’ont réclamé les Nations unies, il n’y aura pas de paix dans cette région », a ajouté le président de l’Union africaine.

(Avec AFP)

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