Madagascar : l’élection présidentielle reportée du 8 mai au 24 juillet

Le premier tour de l’élection présidentielle malgache, attendue depuis 2009 pour sortir d’une grave crise politique, a été reporté du 8 mai au 24 juillet, a annoncé mardi la commission électorale nationale indépendante (Cenit).

Le président de la Transition malgache Andry Rajoelina, le 26 septembre 2012 à New York. © AFP

Le président de la Transition malgache Andry Rajoelina, le 26 septembre 2012 à New York. © AFP

Publié le 6 février 2013 Lecture : 1 minute.

« Prenant acte des difficultés opérationnelles et des délais légaux minimum prescrits par le code électoral, la Cenit et les représentants des Nations unies adoptent conjointement le calendrier actualisé ci-après (…) », selon un communiqué, prévoyant l’organisation du deuxième tour de la présidentielle le 25 septembre, couplé avec les législatives.

« Les dates du scrutin doivent impérativement être révisées », a expliqué Béatrice Atallah, la présidente de la Cenit, lors d’une conférence de presse. Des élections municipales devront également se tenir, cette fois le 23 octobre.

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« Le processus va se poursuivre. Nous nous sommes engagés à réussir le pari des élections. J’ose espérer que l’issue de ce processus sera salutaire pour la nation malgache et que nous tous qui y sommes engagés recevront le salaire de nos efforts », a ajouté Mme Atallah.

Duel par candidats interposés

Ce report intervient alors que les deux hommes forts et rivaux dans la Grande Ile, l’actuel président de la Transition Andry Rajoelina et son prédécesseur déchu Marc Ravalomanana, ont renoncé à se présenter à l’élection présidentielle.

Les deux hommes pourraient se livrer à un duel à distance par candidats interposés, afin de préparer leur retour en 2018, selon les analystes, mais aucun nom n’a pour l’instant émergé parmi les candidatures potentielles.

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Madagascar s’est enlisé dans une crise politique depuis le renversement du président Ravalomanana par M. Rajoelina, ex-maire d’Antananarivo, en mars 2009, avec de lourdes répercussions économiques et sociales pour la population.

Les élections doivent théoriquement rétablir l’ordre constitutionnel et mener à la reprise des aides internationales suspendues depuis près de quatre ans.

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