Présidentielle en RDC : Moïse Katumbi lance sa campagne
Fort du ralliement notamment de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, l’opposant a promis de redonner espoir aux Congolais et d’arrêter la guerre avec le M23.
Des milliers de personnes ont assisté le 20 novembre à Kisangani, dans le centre-nord de la RDC, au premier meeting de campagne de Moïse Katumbi, un des poids-lourds de l’opposition et candidat à la présidentielle du 20 décembre. Après une marche d’environ 6 km, le cortège, encadré par la police, s’est arrêté sur la place de la Poste de la capitale de la province de la Tshopo, pour assister au meeting du candidat.
Après l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon la veille, deux autres opposants, Seth Kikuni et Franck Diongo, ont annoncé leur désistement en faveur de Katumbi.
Ces annonces interviennent après la réunion la semaine dernière en Afrique du Sud des représentants de cinq candidats de l’opposition pour étudier l’éventualité d’une candidature commune face au président sortant, Félix Tshisekedi, dans un scrutin à un seul tour qui le place en favori devant une opposition dispersée.
« Conduire l’opposition vers la victoire »
À la suite de ces consultations, Moïse Katumbi « émerge comme le candidat capable de conduire l’opposition vers la victoire », explique dans un communiqué publié le 20 novembre les trois candidats qui l’ont rallié.
Âgé de 58 ans, Moïse Katumbi est un homme d’affaires à succès, patron du club de foot Tout-Puissant Mazembe et ancien gouverneur (2007-2015) de la province minière du Katanga, poumon économique du pays.
Leader du parti « Ensemble pour la République », Katumbi met en avant ses succès en affaires et son bilan au Katanga, avec construction de routes, d’écoles et développement de l’agriculture, pour affirmer qu’il saura gérer le pays.
Pour son entrée en campagne, il a promis de redonner « espoir aux milliers [de Congolais] qui en ont été privés ». Et de mettre fin à la guerre qui ensanglante l’est de la RDC depuis près de 30 ans.
Martin Fayulu, qui affirme que la victoire lui a été volée en 2018, et le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 , sont parmi les principaux candidats de l’opposition en lice.
(Avec AFP)
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