Au Mali, une classe politique réduite au silence

Depuis sa victoire symbolique à Kidal, Assimi Goïta semble de plus en plus incontestable. Peu osent émettre des critiques sur son régime de transition, alors que l’élection présidentielle censée y mettre fin a été reportée sine die.

Le colonel Assimi Goïta, en 2022. © Twitter Colonel Assimi GoÏta

Le colonel Assimi Goïta, en 2022. © Twitter Colonel Assimi GoÏta

Publié le 22 novembre 2023 Lecture : 3 minutes.

« Le peuple malien souffre, et c’est la responsabilité de l’État. » Ainsi parlait Clément Dembélé à Jeune Afrique, mi-novembre. Quelques jours plus tard, le 17, le président de la Plateforme contre la corruption et le chômage (PCC) au Mali était interpellé par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ) alors qu’il se rendait à une conférence de presse, puis placé en garde à vue.

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