Au Mali, une classe politique réduite au silence
Depuis sa victoire symbolique à Kidal, Assimi Goïta semble de plus en plus incontestable. Peu osent émettre des critiques sur son régime de transition, alors que l’élection présidentielle censée y mettre fin a été reportée sine die.
![Le colonel Assimi Goïta, en 2022. © Twitter Colonel Assimi GoÏta](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4964x0.0971/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/11/21/jad20231121-ass-mali-classe-politique-mot-a-dire.jpg)
Le colonel Assimi Goïta, en 2022. © Twitter Colonel Assimi GoÏta
« Le peuple malien souffre, et c’est la responsabilité de l’État. » Ainsi parlait Clément Dembélé à Jeune Afrique, mi-novembre. Quelques jours plus tard, le 17, le président de la Plateforme contre la corruption et le chômage (PCC) au Mali était interpellé par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ) alors qu’il se rendait à une conférence de presse, puis placé en garde à vue.
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