Au Maroc, Benkirane et le PJD dérapent (encore) au sujet de la guerre Israël-Hamas
Visiblement désireux de se faire pardonner par sa base électorale sa participation au processus de normalisation avec Israël, le parti islamiste multiplie les polémiques. Dernières en date : les propos ouvertement antisémites de son secrétaire général et la tribune offerte à l’ex-leader du Hamas, Khaled Mechaal.
« Oui, le PJD [Parti de la justice et du développement] est tombé dans l’erreur de la signature de la normalisation, nous l’admettons. Mais le parti n’a jamais été pour la normalisation », a assuré l’ancien premier ministre, Abdelilah Benkirane, le 19 novembre dernier, devant un parterre de militants du PJD, au théâtre Mohammed V de Rabat. Faute avouée, sera-t-elle à moitié pardonnée ? Le chef de file des islamistes y compte bien. Dans un discours entrecoupé de sanglots et de réflexions antisémites, Benkirane poursuit ainsi la stratégie de réhabilitation de son parti.
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