Au Sénégal, Ousmane Sonko arrête sa grève de la faim
De retour en prison après un passage par l’hôpital le mois dernier, l’opposant veut obtenir ses parrainages pour être candidat à la présidentielle de février 2024.
Ousmane Sonko, dont la candidature à la présidentielle 2024 est compromise, a mis fin à la grève de la faim qu’il menait depuis mi-octobre, ont annoncé deux responsables de son parti qui lui ont rendu visite en prison.
« Il a suspendu l’utilisation de cette arme pour l’instant », a déclaré dans un message transmis à l’AFP le député Guy Marius Sagna. Habib Sy, membre de la coalition de l’opposant, a aussi publié un texte sur sa page Facebook confirmant l’information.
Les deux hommes ont tous les deux assuré que l’opposant sénégalais emprisonné était « en excellente forme » et avait le moral. Il avait été admis en réanimation dans un hôpital de Dakar après avoir perdu connaissance fin octobre et était à ce moment là dans un état « très faible », selon ses avocats.
Plan A
« Sonko reste notre seul et unique candidat », a affirmé Guy Marius Sagna. Pourtant, la Cour suprême au Sénégal a cassé un jugement qui avait remis Sonko dans la course à la présidentielle en annulant sa radiation des listes électorales prononcée à la suite d’une condamnation dans une histoire de mœurs.
Cette affaire doit être rejugée à une date encore inconnue alors qu’une course contre-la-montre est enclenchée pour l’opposant s’il veut obtenir ses parrainages, une étape indispensable pour être candidat à la présidentielle.
Son parti le Pastef appelle depuis le 19 novembre à soutenir également Bassirou Diomaye Faye, lui aussi derrière les barreaux. « Parrainer Diomaye, c’est parrainer Sonko », dit une campagne du parti. La formation politique continue toutefois de dire que la candidature d’Ousmane Sonko est le plan A.
(Avec AFP)
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