Guillaume Soro « peut rentrer » en Côte d’Ivoire « quand il veut »
Le porte-parole du gouvernement ivoirien a affirmé, ce 23 novembre, que le pays était « ouvert » pour l’ancien président de l’Assemblée nationale, précisant que l’administration judiciaire décidera de l’application des peines auxquelles il a été condamné.
« Guillaume Soro peut rentrer quand il veut, le pays est ouvert », a affirmé le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un conseil des ministres, le 23 novembre dernier.
« C’est la justice qui décide »
L’application des peines auxquelles l’ex-Premier ministre a été condamné sera « traitée par l’administration judiciaire de notre pays », a précisé Amadou Coulibaly. « C’est elle qui décide [quand] elle exécute une décision qu’elle a elle-même librement prise. »
« Tous ceux qui voulaient rentrer sont rentrés, ils animent même parfois des réunions politiques », a-t-il assuré, rappelant « les moyens » mis en place par le président Alassane Ouattara « pour que tous ceux qui s’étaient auto-exilés puissent rentrer ».
Reçu au Niger par le général Tiani
L’ancien président de l’Assemblée nationale, qui avait quitté le pays en 2019, avait annoncé le 12 novembre dernier mettre fin à son exil. Il avait été condamné en 2020, en son absence, à vingt ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » en Côte d’Ivoire, puis à perpétuité un an plus tard pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Depuis son retour sur le continent, Guillaume Soro a rencontré le général Abdourahamane Tiani, au Niger, et le capitaine Ibrahim Traoré, au Burkina Faso, deux militaires arrivés au pouvoir par des coups d’État, respectivement en juillet 2023 et en septembre 2022.
(Avec AFP)
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