Au Maroc, pourquoi la grève des enseignants n’en finit pas
Depuis le 5 octobre, l’enseignement public marocain est en crise et les jours de grève se succèdent sur fond de désaccord, en cause : le statut des enseignants. Face à l’intransigeance du gouvernement, les syndicats font preuve de jusqu’au-boutisme.
![Des milliers d’enseignants manifestent contre les conditions actuelles des contractuels, à Rabat, le 7 novembre 2023. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/11/24/jad20231124-mmo-maroc-enseignement-greve.jpg)
Des milliers d’enseignants manifestent contre les conditions actuelles des contractuels, à Rabat, le 7 novembre 2023. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA
L’année scolaire 2023-2024, est-elle déjà compromise ? C’est la question que se posent, inquiets, de nombreux parents d’élèves des collèges et lycées publics du pays. En effet, cela fait une cinquantaine de jours que l’atmosphère est électrique entre certains syndicats représentatifs du secteur et le ministère de l’Éducation nationale mené par Chakib Benmoussa. Au centre de la discorde : la
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