Bachar al-Assad dénonce ceux qui veulent la « partition de la Syrie »

Le président syrien, Bachar al-Assad, a prononcé dimanche son premier discours public en sept mois. Il a affirmé que le conflit en Syrie n’opposait pas son régime à l’opposition, mais le pays à ses ennemis, qui souhaitent selon lui sa partition.

Bachar al-Assad lors de son discours télévisé, le 6 janvier. © Capture d’écran/AFP

Bachar al-Assad lors de son discours télévisé, le 6 janvier. © Capture d’écran/AFP

Publié le 6 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

Bachar al-Assad a appelé au "dialogue national" après la fin des opérations militaires, précisant toutefois n’avoir pas trouvé de partenaire pour une solution politique.

Le président syrien a affirmé  que le conflit meurtrier en Syrie n’opposait pas son régime à l’opposition, mais la Syrie à ses ennemis, qui souhaitent, selon lui, la "partition du pays".

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Dans son premier discours public en sept mois, M. Assad a affirmé que le conflit qui a fait, selon l’ONU, plus de 60 000 morts, n’opposait pas le pouvoir et l’opposition, mais "la patrie et ses ennemis", "le peuple et ses assassins", ajoutant que certains voulaient la partition de la Syrie.

Applaudissements nourris

Le président syrien parlait sous les applaudissements nourris d’une foule réunie dans la Maison de la culture et des arts dans le centre de Damas. Des centaines de personnes ont scandé à son arrivée "Par notre âme et par notre sang, nous nous sacrifierons pour toi".

Le discours du chef d’Etat, contesté depuis près de deux ans par une révolte populaire devenue guerre civile, était retransmis en direct par la chaîne de télévision officielle.

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Depuis le début du conflit en mars 2011, le régime de Damas assimile rebelles et opposants à des "terroristes" armés et financés par l’étranger, dénonçant un "complot" contre la Syrie.

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