La Libye ferme ses frontières avec ses quatre voisins du sud
La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l’Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété « zone militaire fermée », a-t-on indiqué de source officielle.
![Un membre des forces de sécurité libyennes à Tripoli en mai 2012. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/16/016122012212610000000photo_1355688321600-1-0.jpg)
Un membre des forces de sécurité libyennes à Tripoli en mai 2012. © AFP
L’Assemblée nationale, la plus haute autorité politique du pays, a décidé "la fermeture temporaire des frontières terrestres libyennes avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l’Algérie jusqu’à l’organisation" de la circulation des biens et des personnes avec ces pays, selon le texte de la décision publié par l’agence libyenne Lana.
"Les régions de Ghadames, Ghat, Obari, al-Chati, Sebha, Mourzouk et Koufra dans le sud libyen sont considérées comme des zones d’opérations militaires fermées, régies par les lois d’exception en la matière", précise le texte.
Fermeture "temporaire"
Une députée qui représente la ville de Sebha (800 km au sud de Tripoli) à l’Assemblée nationale, Souad Ganour, a expliqué que la décision de fermeture des frontières était "temporaire jusqu’au rétablissement de la sécurité dans le sud".
Elle a dénoncé une "hausse de flux des immigrés clandestins, en prévision d’une éventuelle action militaire internationale au Mali" afin de chasser les groupes armés qui en occupent le Nord.
Elle a déploré aussi la "recrudescence de la violence et du trafic de drogue et la présence de groupuscules armés qui agissent en toute impunité".
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