En RDC, un mort dans les rangs de Katumbi en campagne dans l’Est
Président de la jeunesse du parti de Moïse Katumbi, Dido Kasingi aurait été tué lors d’affrontements avec des membres du parti du président Félix Tshisekedi. Le gouverneur de Maniema est pointé du doigt par Ensemble pour la République.
Un membre du parti de l’opposant et candidat à la présidentielle Moïse Katumbi a été tué le 28 novembre dans l’est de la RDC dans des affrontements avec des partisans du parti au pouvoir.
Avocat et père de six enfants, Dido Kasingi « a été tué » dans l’attaque du cortège de Moïse Katumbi qui est arrivé à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema (Est) pour sa campagne, a déclaré Hervé Diakiese, porte-parole de Ensemble pour la République, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. La victime était le président de la Jeunesse de cette formation politique.
Hervé Diakiese a accusé le gouverneur de Maniema, Idrissa Mangala, d’être l’instigateur de ce drame et exigé sa « suspension immédiate » et sa mise « à la disposition de la justice ».
« Agression préméditée »
Des témoins ont indiqué que les affrontements avaient opposé les membres d’Ensemble pour la République, le parti de Katumbi, et les membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, au pouvoir).
« Les assaillants ont lapidé le cortège [de Katumbi] depuis l’enceinte de la résidence du gouverneur Idrissa Mangala », a soutenu Hervé Diakiese, estimant qu’il s’agissait d’une « agression manifestement préméditée ».
Joint au téléphone par l’AFP, le gouverneur a déclaré que cet incident faisait « suite au comportement barbare » des partisans de Moïse Katumbi. Dido Kasingi « n’a pas été tué par les manifestants, il a été fauché par un véhicule » du cortège de Katumbi passé pendant « l’altercation », a-t-il ajouté.
Le maire de Kindu, Augustin Mulamba, a de son côté affirmé que ce drame était survenu à la suite d’ « affrontements » et de « jets de pierres » entre des partisans de Moïse Katumbi et ceux de l’UDPS du président sortant.
Félix Tshisekedi est arrivée dans la soirée à Bunia, dans la province de l’Ituri (Nord-Est). « Ce qui m’a amené ici c’est l’élection du 20 décembre, faites encore confiance, donnez-moi le second mandat en vue de poursuivre nos différents projets », a-t-il déclaré dans un meeting.
(Avec AFP)
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