À Rabat, une chaîne humaine pour défendre les droits des femmes
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi à Rabat pour former une chaîne humaine afin de dénoncer toutes les formes de violences faites aux femmes.
![Une chaîne humaine pour dénoncer toutes les formes de violences faites aux femmes, le 8 décembre. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/09/009122012110829000000mar.jpg)
Une chaîne humaine pour dénoncer toutes les formes de violences faites aux femmes, le 8 décembre. © AFP
"Nous sommes ici pour dénoncer la violence physique, verbale et morale ainsi que le harcèlement contre les femmes", ont déclaré plusieurs militantes du "Printemps de la dignité", une coalition de 22 associations de défense des droits des femmes.
Ce rassemblement, animé par des spectacles de rue, a commencé devant le Parlement et s’est terminé près du ministère de la Justice.
Au Maroc, pays de 32 millions d’habitants, près de six millions de femmes sont victimes de violences, dont plus de la moitié dans le cadre conjugal, selon des chiffres récemment fournis par le gouvernement.
Harcèlement sexuel
"La loi marocaine doit être adaptée aux conventions internationales que le Maroc a ratifiées, et particulièrement celles qui concernent les droits de la femme", ont déclaré les organisatrices du rassemblement.
"Les textes relatifs à la violence faite aux femmes doivent être réadaptées pour englober la question du harcèlement sexuel", ont-elles ajouté. La loi marocaine sanctionne le harcèlement sexuel mais elle l’entoure de conditions comme la nécessité d’un témoin qui rendent son application difficile.
"Les droits de la femme sont des droits humains, il ne faut pas l’oublier", pouvait-on lire dans cette chaîne humaine.
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