Comment les Émiratis ont dopé le financement des projets intégrateurs de la Cemac
De hauts responsables de la Cemac étaient réunis à Paris les 28 et 29 novembre pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Ils assurent avoir réussi à mobiliser 9,2 milliards d’euros, soit un peu plus qu’escompté, notamment grâce au soutien des Émirats arabes unis.
Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra a participé à la table ronde de la Cemac, le 28 novembre 2023 à Paris. © SEAN GALLUP/Getty Images via AFP
« C’est un franc succès », s’est réjoui Jean-Baptiste Ondaye, ministre congolais de l’Économie et des Finances, à l’issue du tour de table organisé à Paris les 28 et 29 novembre par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Pendant deux jours, de hauts responsables de l’institution régionale ont tenté de convaincre les investisseurs de la viabilité de leurs « 13 projets intégrateurs ». Il s’agit principalement de routes, de ponts et d’infrastructures d’interconnexion électrique* pour un montant de plus de 8,8 milliards d’euros.
Finalement, Michel-Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac (Pref-Cemac), a assuré que quelque 9,2 milliards d’euros ont été promis à son institution, soit 104 % de l’objectif initial.
Des prêts plutôt que des dons
