Du business en Afrique piloté depuis l’extérieur du continent ? La situation n’est pas nouvelle. Mais les centres décisionnels, longtemps installés dans les capitales européennes, se sont déplacés vers le sud-est. Une ville, en particulier, a su attirer les entreprises : Dubaï.

Il faut dire qu’elle jouit d’un emplacement de choix, au carrefour de trois continents, et que tout a été fait, dès la naissance des Émirats arabes unis en 1971, pour exploiter au mieux cet atout.

Logistique et finance internationale

C’est ainsi que Dubaï s’est peu à peu imposé comme un hub logistique, mais aussi comme une place financière incontournable et, plus récemment, comme un pôle d’attractivité pour cadres supérieurs de toutes nationalités. Samsung, LG, Ericsson, Thales, Mitsubishi, Airbus, Accor, Porsche, Goodyear, Nikon, Casio, AliBaba ou encore DHL y ont installé un siège régional, Jumia y a fait une incursion avant de choisir Abidjan…

Dans cette série, Jeune Afrique vous emmène à la rencontre d’entreprises – africaines ou non – qui ont choisi d’y installer leur siège et leurs dirigeants pour piloter leurs activités sur le continent. Ils détaillent les raisons de leur décision, et racontent un mode de vie, personnel et professionnel, qui les a convaincus. Mais, derrière ce vernis de prospérité, Dubaï dissimule des aspects plus sombres, marqués par des scandales financiers et humains. Enquête.

Épisode 1 : Dubaï : émirat sans pétrole devenu géant des affaires

Épisode 2 : L’Afrique, dernière frontière que Dubaï entend franchir

Épisode 3 : Salaire, fiscalité… À Dubaï, les parts d’ombre de l’argent facile