Quand les héritiers du milliardaire zimbabwéen Strive Masiyiwa affolent la jet-set de Londres

La presse people britannique a dressé un portrait bien particulier d’Esther, Vimbai, Moses et Sarah Masiyiwa, les quatre enfants du magnat des télécoms.

De gauche à droite : Vimbai Masiyiwa, Esther Masiyiwa, Moses Masiyiwa et Sarah Masiyiwa. © MONTAGE JA : DR

De gauche à droite : Vimbai Masiyiwa, Esther Masiyiwa, Moses Masiyiwa et Sarah Masiyiwa. © MONTAGE JA : DR

Publié le 3 décembre 2023 Lecture : 3 minutes.

Une « philanthrope glamour », une aficionado de pyjama party, une documentariste qui aime aussi les flamants roses gonflables et un héritier qui profite de son appartement-terrasse new-yorkais avec vue sur Central Park… C’est peu dire que l’image des quatre enfants de Strive et de Tsitsi Masiyiwa qu’a choisi de présenter le magazine people britannique Tatler dans une liste des célibataires les plus en vue tranche grandement avec celle, sérieuse, entrepreneuriale et visionnaire, de leur père. Ce dernier, plébiscité par les grands bailleurs de fonds internationaux et des dirigeants d’entreprises comme Google, s’attache à construire au quotidien les fondements d’un empire africain des télécoms.

Une famille d’entrepreneurs

Le magnat zimbabwéen, attentif au développement du continent qui a fait sa réussite, n’a en effet pas l’habitude d’afficher sa vie privée dans les médias et encore moins dans les tabloïds. Pourtant, au-delà de l’image « sucrée » que Tatler donne à la progéniture du fondateur d’Econet puis de Cassava Technologies, se cachent des parcours d’excellence effectués parfois très loin du Zimbabwe et du continent africain. Ainsi, Esther, la cadette, tout juste diplômée d’un bachelor en culture digitale obtenu au King’s College de Londres, poursuit son parcours académique dans l’University of the Arts de Londres, au sein duquel elle effectue un master en entrepreneuriat et en innovation dans le secteur de la mode.

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Vimbai Masiyiwa, la « philanthrope glamour », est aussi une entrepreneure accomplie depuis 2019. En plein master à l’University College de Londres (UCL), celle qui, à 29 ans, a « hérité de l’éthique de travail de son père », selon Tatler, a créé Batoka Hospitality, un groupe hôtelier de luxe engagé au Zimbabwe dans le développement de l’entrepreneuriat local.

Quand elle ne se « prélasse » pas sur un flamant rose gonflable, Sarah Masiyiwa, 27 ans, s’intéresse aux « histoire[s] inexplorée[s] » des indépendances africaines, à travers un podcast que cette documentariste diplômée en économie et en journalisme de l’Université de New York (NYU) a lancé il y a six mois. En parallèle de ce projet personnel, elle est chargée de développement au sein de l’entreprise de média Sky.

Un unique fils sportif

Unique fils de Tsitsi et Strive, Moses Masiyiwa se consacre quant à lui au sport en tant que coach et dirigeant lui aussi de sa propre entreprise à 23 ans, Mofitness Limited. Titulaire d’un bachelor en management et en marketing du sport de la Regent’s University de Londres mais aussi friand de soirées mondaines, il est souvent cité dans les colonnes de Tatler. Engagé par ailleurs pour la jeunesse africaine, il est président de l’Africa Arise Youth Foundation, une ONG basée à Harare et consacrée au développement personnel des jeunes par le sport.

Strive et Tsitsi Masiyiwa ont par ailleurs deux autres filles, dont ne parle pas Tatler. Née au Zimbabwe en 1998, Joanna a étudié aux États-Unis au sein de la prestigieuse Yale University, dont elle est sortie diplômée d’un bachelor en éthique, politique et économie.

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Une aînée dans les pas de son père

Elizabeth Tanya, l’aînée de la fratrie, apparaît, elle, comme la plus directement connectée aux activités de son père. En avril, elle a ainsi remplacé Strive Masiyiwa au siège qu’il occupait depuis 1993 au conseil d’administration d’Econet Wireless, l’un des principaux opérateurs télécoms du Zimbabwe et que le milliardaire a créé.

Âgée de 34 ans et titulaire d’une licence en banque et finance internationale de la Bayes Business School (rattachée à la City University de Londres), d’un master en entrepreneuriat social de la Hult International Business School, la jeune femme a récemment terminé un Executive MBA à la Cambridge Judge Business School de l’université de Cambridge. Elle a également fondé plusieurs entreprises dans le secteur de la formation en ligne et du leadership, et siège à divers conseils d’administration d’organisations philanthropiques.

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