Affaire Martinez Zogo : à quoi joue le tribunal militaire de Yaoundé ?

Après leur libération avortée, Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, deux des inculpés dans l’affaire Martinez Zogo, restent en détention. Un imbroglio qui pose la question de l’indépendance du tribunal militaire en charge de l’instruction.

Un portrait du journaliste Martinez Zogo dans le quartier d’Elig Essono à Yaoundé, le 23 janvier 2023. © DANIEL BELOUMOU OLOMO/AFP

Un portrait du journaliste Martinez Zogo dans le quartier d’Elig Essono à Yaoundé, le 23 janvier 2023. © DANIEL BELOUMOU OLOMO/AFP

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 4 décembre 2023 Lecture : 6 minutes.

C’est une institution austère, et le qualificatif de « grande muette » lui convient finalement aussi bien qu’à l’armée à laquelle elle est rattachée. Depuis la diffusion sur les réseaux sociaux d’une ordonnance de mise en liberté de Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, inculpés dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, puis d’un courrier signé du juge d’instruction déclarant le premier document inauthentique, un silence de plomb règne au siège du tribunal militaire de Yaoundé.

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