Ligue des champions d’Afrique : les Égyptiens d’Al-Ahly au septième ciel

Le club égyptien d’Al-Ahly s’est offert un septième sacre en Ligue des champions d’Afrique samedi soir en venant à bout de l’Espérance sportive de Tunis (EST) 2-1 lors de la finale retour dans la capitale tunisienne.

Le joueur d’al-Ahly Waleed Soliman (à droite) avec Wajdi Bouazzi de l’Espérance de Tunis. © AFP

Le joueur d’al-Ahly Waleed Soliman (à droite) avec Wajdi Bouazzi de l’Espérance de Tunis. © AFP

Publié le 18 novembre 2012 Lecture : 1 minute.

A l’aller, les deux équipes avaient fait match nul (1-1) à Borg al-Arab (nord de l’Egypte), il y a deux semaines.

Samedi, la première mi-temps a été à sens unique, les Egyptiens dominant une équipe tunisienne peu inspirée devant son public et malgré la présence de sa star, Youssef Msakni, longtemps incertain après avoir subi il y a quinze jours une opération de l’appendicite.

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Le gardien de l’EST, Ben Cherifa devait multiplier les parades (9, 25, 26) pour préserver ses cages. Il finissait par céder à la 43e minute sur un tir de Mohamed Nagy, dit +Geddo+, bien servi au point de penalty.

Au retour des vestiaires, les Espérantistes relevaient leur niveau de jeu. Le Camerounais Ndjeng manquait d’égaliser (53), son tir du bout du pied rasant le poteau droit des Egyptiens.

La réaction d’Al Ahly ne se faisait pas attendre. Soliman, recevant une belle passe des 40 mètres, lobait le dernier défenseur avant de tirer du gauche pour inscrire le but du break (62). Le buteur était cependant contraint de quitter le terrain quelques instants plus tard, blessé.

Les Tunisois tentaient de réagir et c’est Ndjeng qui se montrait encore une fois le plus dangereux et le plus inspiré, trouvant le poteau deux minutes plus tard. C’est aussi lui qui parvenait à redonner l’espoir à l’EST en marquant d’un tir aux 6 mètres (84).

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Les Espérantistes ne réussissaient toutefois pas à arracher la prolongation et l’addition aurait pu être encore plus lourde si le gardien Ben Cherifa n’avait pas arrêté un penalty (90), puis un tir à bout portant (90+5).

Match sous surveillance

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Le match qui se déroulait au stade de Radès, près de Tunis, était entouré de mesures de sécurité spécifiques, des violences ayant opposé à plusieurs reprises des supporteurs tunisiens ces derniers mois.

Seuls 31.000 spectateurs (30.000 Tunisiens, 1.000 Egyptiens) âgés de plus de vingt ans ont été autorisés, sur présentation d’une pièce d’identité, à prendre place dans l’enceinte pouvant accueillir 60.000 personnes.

Aucun incident n’avait été signalé une heure après la fin du match.

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