Lahbib Mohamed Abdelaziz prendra-t-il la tête du Polisario plus tôt que prévu ?
La tension monte dans les camps de l’organisation sahraouie. La colère de la population face à l’aggravation de l’insécurité pourrait précipiter la nomination à la tête du mouvement du fils de Mohamed Abdelaziz, appuyé par Alger.
Prémisses d’une insurrection dirigée par le benjamin de la dynastie Abdelaziz ou cri d’alarme des services chargés du maintien de l’ordre face à l’incapacité de l’administration sahraouie à gérer les conflits internes ? S’il est probable que l’importance de la récente grève des éléments de la gendarmerie du Polisario, le 26 novembre dernier, a été surestimée, l’événement est un symptôme évident de l’instabilité croissante qui règne dans les camps de réfugiés. Un contexte qui pourrait contribuer à écourter la transition assurée par Brahim Ghali et faciliter la nomination de son plus probable successeur, Lahbib Mohamed Abdelaziz, le fils de l’ex-secrétaire général du Front.
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