Crash d’un avion algérien en Lozère : l’enquête continue après la découverte de six victimes

Les corps des 6 personnes décédées vendredi dans le crash d’un avion de transport de fret militaire algérien en Lozère ont été tous été retrouvés, après la découverte des cadavres de deux victimes samedi en fin d’après-midi lors du relevage de la carlingue.

Les enquêteurs le 10 novembre 2012 au milieu des débris de l’avion algérien. © Sylvain Thomas/AFP

Les enquêteurs le 10 novembre 2012 au milieu des débris de l’avion algérien. © Sylvain Thomas/AFP

Publié le 11 novembre 2012 Lecture : 2 minutes.

Quatre corps avaient été trouvés dès vendredi soir par les secours mais n’ont finalement pu être désincarcérés que samedi dans la journée.

"Les deux corps manquants viennent d’être retrouvés à l’intérieur de la carlingue", a indiqué samedi en fin d’après-midi le préfet de Lozère, Philippe Vignes, alors que s’achevaient les opérations de relevage de l’avion.

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Selon le procureur de la République de Mende, Samuel Finielz, l’appareil avec six personnes à son bord, s’est probablement disloqué en plein vol, dispersant des débris sur 4 kilomètres autour du lieu du crash. La dislocation s’expliquerait par la rapidité de la chute, a également précisé le procureur, lors d’une conférence de presse à Trélans.20px;" />

Témoins

Plusieurs témoins de la scène ont en effet fait état d’une chute très brève. Ainsi, Marc Coupin, qui réside à 200m du champ où a eu lieu le crash, raconte que tout s’est passé très vite. "On a entendu un très grand bruit, on est sorti pour voir et on a tout de suite compris que c’était un avion, mais ça a vraiment été très bref", dit-il.

"Nous avons entendu des déflagrations, puis nous sommes montés en haut du village et avons vu un avion en train de brûler", raconte quant à elle Marine Massabio, une autre habitante de cette commune d’une centaine d’habitants.

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Le maire, Bertrand Cayrel, dit avoir entendu un "grand bruit" et "vu un panache de fumée", avant d’apercevoir l’appareil "tressauter".

Dans la matinée de samedi, les enquêteurs de la gendarmerie de l’Air ont localisé la boîte noire qui devrait livrer de précieuses informations sur les circonstances exactes de l’accident. Des enquêteurs du ministère de la Défense algériens sont également arrivés samedi sur les lieux rejoignant le consul d’Algérie à Montpellier Khaled Mouaki, présent dès vendredi.

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Tests ADN

Enfin, des enquêteurs espagnols du constructeur de l’appareil, Airbus Military, filiale madrilène d’EADS, se sont rendus eux aussi en Lozère pour essayer de déterminer les causes du crash.

L’avion, un bimoteur de type CASA C-295, transportait une cargaison de papier fiduciaire pour la fabrication de billets pour la Banque d’Algérie et avait à son bord cinq militaires et un représentant de la Banque d’Algérie.

D’importants moyens de police et de gendarmerie avaient été déployés dès vendredi pour retrouver les 6 victimes et les éléments de l’appareil disloqué.

L’identification pourrait prendre du temps, puisqu’il faut effectuer des tests ADN sur les proches des victimes pour confirmer l’identité des cadavres.

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