En Guinée, Mamadi Doumbouya saura-t-il apaiser les craintes des Forestiers ?
Le procès du 28-Septembre et l’évasion, le 4 novembre dernier, de plusieurs des accusés ont ravivé des vieilles rancœurs et menacent de creuser le fossé entre Conakry et la Guinée forestière. La région, historiquement convoitée, est une poudrière en puissance.
![Des partisans de Moussa Dadis Camara manifestent à Conakry, en 2015 (illustration). © CELLOU BINANI / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.3901x0.4163/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/12/11/jad20231211-pol-guinee-moussa-dadis-camara.jpg)
Des partisans de Moussa Dadis Camara manifestent à Conakry, en 2015 (illustration). © CELLOU BINANI / AFP
Mamadi Doumbouya peut-il amadouer la Guinée forestière ? Fin novembre, soucieux d’en ménager les religieux, le président de la transition leur a offert une enveloppe de 230 millions de francs guinéens (environ 25 000 euros) pour « témoigner de sa proximité » avec cette région frontalière du Liberia, de la Sierra Leone et de la Côte d’Ivoire. Loin, si loin de Conakry.
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