Au Bénin, premiers déboires de Boni Yayi en tant que chef de parti

En quittant le pouvoir, en 2016, il avait promis de se consacrer au pentecôtisme. Mais, mis à part un chant d’adoration et quelques prêches médiatisés, il ne s’est jamais véritablement éloigné des affaires du pays. Son élection à la tête des Démocrates, en octobre dernier, consacre son retour à la politique. Et à sa dure réalité.

Fiacre Vidjingninou

Publié le 14 janvier 2024 Lecture : 5 minutes.

Vue aérienne du projet « Beyond Walls » de l’artiste franco-suisse Saype, à Ganvié, sur les bords du lac Nokoué, dans le sud du Bénin. © VALENTIN FLAURAUD / HANDOUT/EPA/MAXPPP.
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Le Bénin en pleine poussée(s) de croissance

Dans une Afrique de l’Ouest marquée par une inflation et une instabilité politico-sécuritaire inédites, le pays tire son épingle du jeu et poursuit sa route bille en tête, avec une croissance moyenne de plus de 6,3 % ces trois dernières années. De quoi poursuivre les dépenses consacrées aux grands chantiers, à la sécurité, au social… À deux ans de la présidentielle, Jeune Afrique prend le pouls du pays.

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Maigre consolation ou grosse désillusion ? La rencontre du 27 novembre dernier entre le chef de l’État béninois, Patrice Talon, et de son prédécesseur, Thomas Boni Yayi, n’a pas été perçue par l’opinion public comme un franc succès pour Les Démocrates (LD), parti fondé par l’ex-chef de l’État, qui en était président d’honneur, avant d’être nommé à sa tête, à la mi-octobre – et à la surprise

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