La médiation togolaise dit avoir fixé le « contenu » et le délai de la transition au Niger

Dans un communiqué publié le 14 décembre, la Cedeao a déclaré que le gouvernement de Mohamed Bazoum « a été effectivement renversé par un coup d’État militaire. » Elle a également annoncé suspendre le pays de ses instances.

Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères,. © DR

Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères,. © DR

Publié le 15 décembre 2023 Lecture : 1 minute.

Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères togolais, en médiation à Niamey, a affirmé avoir « convenu du contenu » et du « timing de la transition » avec le Premier ministre, avant l’avis d’autres pays ouest-africains.

Le chef de la diplomatie togolaise a affirmé à la télévision nationale nigérienne Télé Sahel avoir « travaillé et convenu du contenu, du timing de la transition » avec « le Premier ministre », Ali Mahaman Lamine Zeine, et « le ministre des Affaires étrangères » nigériens, Bakary Yaou Sangaré. « Nous allons d’ores et déjà présenter aux chefs d’États médiateurs et à la Commission de la Cedeao ce contenu (…) convenu ensemble », a-t-il ajouté.

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Assouplissement des sanctions

Le 10 décembre, la Cedeao réunie en sommet à Abuja a ouvert la voie à un allègement de ses sanctions à l’encontre du Niger, le conditionnant à une « transition courte » avant un retour des civils au pouvoir.

Lors de ce sommet, il avait été décidé qu’un comité composé des présidents du Bénin, du Togo et de la Sierra Leone négocierait avec le régime militaire nigérien les engagements à mettre en œuvre, avant un éventuel assouplissement des sanctions prises par l’organisation régionale peu après le coup d’État du 26 juillet. En août, le chef du régime militaire, le général Abdourahamane Tiani, avait déclaré que la durée de la transition n’excèderait pas trois ans et serait fixée par « un dialogue national inclusif ».

Par ailleurs, la Cedeao a déclaré que le Niger est désormais « suspendu de l’ensemble des organes de décision » de l’organisation, « jusqu’à rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays ». Elle justifie cette décision en reconnaissant que le président déchu Mohamed Bazoum, « dont les membres du gouvernement étaient habilités à représenter le Niger aux réunions statutaires », a « été effectivement renversé par un coup d’État militaire ».

(Avec AFP)

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