L’Angola attend les premiers résultats partiels de ses élections générales

Après avoir voté dans le calme la veille, les Angolais attendaient samedi l’annonce des premiers résultats partiels des élections générales, les deuxièmes depuis le retour de la paix en 2002 après une longue guerre civile.

Une femme montre son bulletin de vote près de Luanda, en Angola, le 31 août 2012. © AFP

Une femme montre son bulletin de vote près de Luanda, en Angola, le 31 août 2012. © AFP

Publié le 1 septembre 2012 Lecture : 1 minute.

Les médias angolais soulignaient samedi matin le bon déroulement du processus électoral, s’appuyant sur les déclarations de la commission nationale électorale et de certains observateurs étrangers.

Si les premières tendances devaient être connues samedi, les résultats définitifs du scrutin, le troisième seulement depuis l’indépendance du pays en 1975, ne doivent être rendus publics que la semaine prochaine.

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Ils permettront également de connaître l’ampleur de l’abstention, après une journée électorale marquée par l’absence de files d’attente devant les bureaux de vote. Sauf surprise, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA) du président José Eduardo Dos Santos devrait être reconduit pour diriger le deuxième producteur de pétrole d’Afrique.

La Constitution, modifiée en 2010, prévoit que le chef du parti vainqueur des élections législatives devient président de la République.

Reconstruction du pays

Le président et candidat du MPLA José Eduardo dos Santos, agé de 70 ans et au pouvoir depuis bientôt trente-trois ans, a demandé aux Angolais de lui faire à nouveau confiance, promettant de poursuivre la reconstruction d’un pays dévasté par une longue guerre civile qui a duré de 1975 à 2002. Son parti avait remporté 81% des voix en 2008.

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Son principal adversaire, le président de l’Unita Isaias Samakuva, 66 ans, a dénoncé le manque de transparence du scrutin, promettant d’instaurer une "vraie démocratie" dans le pays.

Son parti, qui n’avait récolté que 10% des suffrages en 2008, affirme que la manne pétrolière bénéficie exclusivement à une élite, alors que 55% de la population vit dans la misère.
L’un des enjeux du scrutin est aussi le score du nouvel acteur qui a fait son apparition en mars dernier, bousculant le traditionnel duel entre MPLA et Unita : Abel Chivukuvuku, un ancien cadre de l’Unita agé de 54 ans, qui a créé un parti d’opposition rassemblant des déçus des deux camps ainsi que des personnalités de la société civile.
Populaire auprès des jeunes, le nouveau parti, baptisé Casa (Large convergence pour le salut de l’Angola), n’a cependant qu’une faible implantation.
 

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