Le brut nigérien transitera par le pipeline Tchad-Cameroun
Le Cameroun et le Niger ont signé le 30 octobre un accord fixant les conditions de passage du brut nigérien dans l’oléoduc Tchad-Cameroun. Le champ d’Agadem, en activité depuis fin 2011, y sera raccordé après la construction d’un pipeline complémentaire de 600 km.
Le Niger va évacuer le brut du gisement d’Agadem – réserves estimées à 324 millions de barils -, à l’est du pays, par le pipeline Tchad-Cameroun. Le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bonde, et son homologue nigérien de l’Énergie et du Pétrole, Foumakoye Gado, ont signé le 30 octobre un accord fixant les conditions de transit.
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Cette signature intervient après le protocole d’accord du 29 juin entre N’Djamena et Niamey pour la construction d’un pipeline de 600 km permettant le raccordement du site d’Agadem, en activité depuis novembre 2011, à l’oléoduc tchado-camerounais, en vue de l’exportation du pétrole nigérien par la côte atlantique.
Transit
Pour l’évacuation de son brut en territoire camerounais, Niamey devra appliquer le nouveau taux du droit de transit que perçoit la Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun et qui a connu une revalorisation le 29 octobre, passant de 0,41 dollar par baril à 1,30 dollar. « Ce taux est applicable, sans discrimination, à tous les expéditeurs de brut provenant de pays tiers et transportés par le pipeline Tchad-Cameroun », précise un communiqué conjoint de la SNH et de la Cameroon Oil Transportation Company (Cotco), l’entreprise qui gère la partie camerounaise de l’oléoduc.
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