CAN – Groupe D : l’Algérie et le Burkina Faso favoris
Après une CAN camerounaise complètement manquée, l’Algérie doit une revanche à ses supporters. La tâche semble accessible, dans un groupe où le Burkina Faso sera l’adversaire le plus dangereux pour les Fennecs. La Mauritanie et l’Angola, d’un niveau assez proche, auront leur carte à jouer.
CAN : équipes, sélectionneurs, favoris… la présentation, groupe par groupe
Quelle est la composition des groupes qui s’affronteront en phase finale de la CAN à partir du 13 janvier en Côte d’Ivoire ? Quel sera l’impact de cette sélection sur le déroulement de la compétition ? Pour tout savoir, c’est ici.
Favori logique de ce groupe D, l’Algérie a beaucoup à se faire pardonner après des contre-performances remarquées lors des dernières grandes compétitions internationales.
Le contexte est d’autant plus compliqué qu’Alger a récemment perdu son duel avec le voisin marocain en vue de l’organisation de la CAN 2025 et que la condamnation de sa star Youcef Atal à la suite de la publication d’un message polémique sur les réseaux sociaux a pu jeter un certain trouble. Mais l’Algérie y croit, au point a-t-on appris début janvier de sponsoriser le voyage d’une partie de ses supporters vers la Côte d’Ivoire.
Algérie
Surnom : les Fennecs
Passé en Coupe d’Afrique : 20e participation. Deux titres (1990 et 2019). Finaliste en 1980. Troisième en 1984 et 1988.
Sélectionneur : Djamel Belmadi (47 ans, Algérie). Né en France, où il effectué presque toute sa carrière de joueur, Belmadi a d’abord entraîné au Qatar, avant d’être nommé sélectionneur de l’Algérie en août 2018. Il est un héros national depuis la CAN gagnée en 2019 en Égypte.
La star : Riyad Mahrez (32 ans, attaquant, Al-Ahli, Arabie Saoudite). Le capitaine algérien a décidé de quitter Manchester City pour un pont d’or en Arabie saoudite. Avec sa sélection, il espère faire oublier la piteuse CAN 2022 où l’Algérie, si brillante en Égypte trois ans plus tôt, avait été éliminée au 1er tour.
Burkina Faso
Surnom : les Étalons
Passé en Coupe d’Afrique : 13e participation. Finaliste en 2013.
Le sélectionneur : Hubert Velud (64 ans, France). En poste depuis le mois d’avril 2022, il avait auparavant dirigé le Togo et le Soudan, mais également plusieurs formations africaines, dont le TP Mazembe, l’ES Sétif et l’USM Alger.
La star : Bertrand Traoré (28 ans, attaquant, Aston Villa, Angleterre). Frère d’Alain Traoré, également international, le capitaine des Étalons a effectué ses débuts internationaux à 15 ans. Il va disputer sa 5e phase finale.
Angola
Surnom : les Palancas Negras
Passé en Coupe d’Afrique : 9e participation. Quart de finaliste en 2008 et 2010.
Le sélectionneur : Pedro Gonçalves (47 ans, Portugal). Après avoir entraîné des clubs angolais et des sélections de jeunes, avec qui il avait obtenu de bons résultats, le Portugais a été intronisé sélectionneur en 2019.
La star : Alfredo « Fredy » Ribeiro (33 ans, milieu de terrain, Eyüpspor, Turquie). Ce milieu de terrain expérimenté est né en Angola, mais a porté le maillot portugais en sélection de jeunes, avant d’opter pour les Palancas Negras en 2014. Il s’apprête à disputer sa deuxième phase finale.
Mauritanie
Surnom : les Mourabitounes
Passé en Coupe d’Afrique : 3e participation. N’a jamais franchi le premier tour.
Le sélectionneur : Amir Abdou (51 ans, Comores). Né à Marseille, il a permis aux Comores de sortir de l’anonymat et d’effectuer une spectaculaire progression, les qualifiant pour la CAN 2022. Il a été nommé sélectionneur de la Mauritanie en mars 2022.
La star : Aly Abeid (26 ans, défenseur, UTA Arad, Roumanie). Arrivé à 17 ans en Espagne, Abeid a ensuite joué en France, avant de rejoindre la Roumanie. Il va disputer avec les Mourabitounes sa troisième phase finale consécutive.
L’avis de Sami Trabelsi (ancien international, finaliste de la CAN 1996 et sélectionneur tunisien)
« Ce groupe est intéressant, même si Algériens et Burkinabè sont supérieurs. L’Algérie s’appuie sur un effectif de qualité, même si l’ensemble me semble moins fort qu’en 2019. Le Burkina Faso pratique un football technique, de même que l’Angola, qui pourrait surprendre. la Mauritanie est désormais habituée à la phase finale et a acquis une certaine expérience. »
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