Difficile exercice que celui de de choisir quatre stades parmi les plus emblématiques d’Afrique… © ADOBESTOCK
Difficile exercice que celui de de choisir quatre stades parmi les plus emblématiques d’Afrique… © ADOBESTOCK

D’Alger à Kinshasa, les stades mythiques du continent

L’Afrique compte plusieurs stades dont la réputation est solidement établie. À quelques semaines de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Jeune Afrique en a choisi quatre, qui racontent tous une histoire singulière.
Alexis Billebault

Publié le 26 décembre 2023 Lecture : 2 minutes.

Difficile exercice que celui de de choisir quatre stades parmi les plus emblématiques d’Afrique… © ADOBESTOCK
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Les stades mythiques du continent

L’Afrique compte plusieurs stades à la réputation solidement établie. À quelques semaines de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Jeune Afrique en a choisi quatre. Chacun raconte une histoire singulière.

Sommaire

Choisir parmi les stades plus emblématiques du continent n’est pas l’exercice le plus anodin. Quatre ont finalement été sélectionnés par la rédaction de Jeune Afrique : celui du 5-juillet-1962 à Alger, le stade international du Caire, le stade des Martyrs à Kinshasa et le FNB Stadium de Soweto, dans la banlieue de Johannesburg.

Élargir cette liste restreinte n’aurait pas relevé d’un effort incommensurable : nous aurions alors inclus le stade de Surulere à Lagos, le stade Mohammed-V à Casablanca, celui d’El-Menzah et son architecture si particulière à Tunis, le stade Amadou-Ahidjo à Yaoundé ou encore celui de Dakar, le stade Leopold-Sédar-Senghor.

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Parmi ceux que nous avons retenus, trois (Le Caire, Alger, Soweto) ont été le théâtre d’un sacre continental pour la sélection locale. Les Pharaons égyptiens ont ainsi gagné les Coupes d’Afrique des nations (CAN) 1986 et 2006 dans l’enceinte cairote. L’Algérie a remporté sa première CAN en 1990 au 5-Juillet, juste avant le début de la décennie noire. Et l’Afrique du Sud post-apartheid est devenue championne d’Afrique à Soweto, sous les yeux de Nelson Mandela, en 1996. Seule la RDC n’a jamais pu fêter un titre devant son public – elle a été championne d’Afrique en 1968 en Éthiopie et en 1974 en Égypte. Et pour cause : le pays, aussi surprenant que cela puisse paraître, n’a jamais organisé de phase finale, une véritable incongruité pour ce géant africain.

Des atmosphères parmi les plus chaudes du monde

L’enceinte de Kinshasa, récemment rénovée, est un endroit où l’ambiance peut se révéler incandescente, que ce soit pour les matches des Léopards, pour les grands derbies de la capitale, notamment le fameux AS Vita Club-DC Motema Pembe, ou quand le TP Mazembe vient y affronter ses deux rivaux. Le stade du 5-Juillet-1962, aussi surnommé « le Tribunal », car le public n’y laisse rien passer, a été modernisé, mais n’est plus guère utilisé par la sélection. Il accueille surtout des matches de Ligue 1 ou des compétitions interclubs.

Au Caire ou à Soweto, la ferveur locale a contribué à la réputation de ces deux stades, que ce soit pour les matchs de la sélection nationale ou les affiches nationales. Pour beaucoup, un Al-Ahly-Zamalek ou un Kaizer Chiefs-Orlando Pirates valent largement un Boca Juniors-River Plate à Buenos Aires (Argentine), un Flamengo-Fluminense à Rio de Janeiro (Brésil) ou un Real Madrid-FC Barcelone en Espagne.

Retrouvez tous les épisodes de cette série : 

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Épisode 1 – Au Caire, le « terrain de la terreur »

Épisode 2 – Le FNB Stadium, pot-pourri de l’histoire sud-africaine

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Épisode 3 – Le stade du 5-Juillet, chaudron-mémoire du foot algérien

Épisode 4 – Le stade des Martyrs, la tanière des Léopards

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Le stade international du Caire. © Crosskimo/Wikimedia
Les stades mythiques du continent EP. 1

Au Caire, le « terrain de la terreur »