Côte d’Ivoire : l’ONU condamne l’embuscade dans laquelle 7 Casques bleus ont été tués

Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné vendredi l’embuscade qui a tué sept Casques bleus nigériens dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire et a exprimé sa « grave inquiétude » à propos de l’insécurité dans cette région frontalière du Liberia.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, le 8 juin 2012 à New York. © AFP

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, le 8 juin 2012 à New York. © AFP

Publié le 9 juin 2012 Lecture : 1 minute.

"Les membres du Conseil de sécurité expriment leur grave inquiétude à propos de l’insécurité qui prévaut dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et dans la zone frontalière, et à propos des mouvements transfrontaliers d’éléments armés, dont des milices et des mercenaires", souligne la déclaration du Conseil. Ils demandent au gouvernement de Côte d’Ivoire de "coopérer avec toutes les parties concernées pour identifier et poursuivre en justice les responsables de cette attaque". Ils "réitèrent leur soutien total" à l’Onuci (Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire).

Dans un communiqué, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est aussi déclaré "particulièrement inquiet de l’instabilité dans la zone frontalière entre la Côte d’Ivoire et le Liberia depuis la période post-électorale, et qui a entraîné la mort de nombreuses personnes dans la région". Il a "exhorté le gouvernement de Côte d’Ivoire à faire tout son possible pour identifier les responsables et prendre toutes les mesures nécessaires afin qu’ils répondent de leurs actes".

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Sept casques bleus tués

Sept Casques bleus nigériens de l’Onuci ont été tués vendredi dans une embuscade dans l’ouest du pays, menée selon le gouvernement ivoirien par des assaillants venus du Liberia. Il s’agit de "la première attaque de ce genre" contre l’Onuci, présente dans le pays depuis 2004 et comptant quelque 11.000 éléments (Casques bleus, policiers et employés civils), a souligné un porte-parole de l’Onuci.

Région de loin la plus instable de Côte d’Ivoire, tiraillée par des tensions ethniques sur fond de conflits fonciers, l’Ouest a été la zone la plus meurtrie durant la crise politico-militaire de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts à travers le pays. Elle est depuis lors en proie à des attaques meurtrières et constitue un défi sécuritaire majeur pour le gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara.

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