En RDC, Moïse Katumbi, nouveau « Monsieur Vérité des urnes » ?
Arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle du 20 décembre, loin derrière Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi appelle à la mobilisation contre un « braquage électoral ». Comme Martin Fayulu en 2018. Mais la comparaison pourrait s’arrêter là.
![Moïse Katumbi à Kinshasa, le 9 décembre 2023. © Samy Ntumba Shambuyi](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover,gravity=0.4218x0.3629/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/01/03/jad20240103-ass-rdc-moisekatumbi.jpg)
Moïse Katumbi à Kinshasa, le 9 décembre 2023. © Samy Ntumba Shambuyi
Moïse Katumbi n’avait pas encore pris la parole. Depuis que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a annoncé, le 31 décembre, la large victoire de Félix Tshisekedi, l’ancien gouverneur du Katanga, crédité de 18,08 % des suffrages, contre 73,34 % pour le président sortant, semblait comme sonné par ces résultats provisoires. Allait-il accepter la défaite ?
« Fraude, tricherie et
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