Comment en finir avec le racisme anti-peuls au Sahel

La vague de « fulanophobie » qui balaie le Sahel, où les populations peules représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices au Niger et au Burkina Faso, risque-t-elle de s’étendre ? L’analyse de François Soudan, au micro de RFI.

Publié le 4 janvier 2024 Lecture : 1 minute.

Bien qu’ils ne constituent que 15 % de la population malienne et 8 à 10 % de celles du Burkina Faso et du Niger, les Peuls représentent plus de la moitié des civils tués par l’armée et les milices de ces deux pays au cours des deux dernières années. Un ciblage et une disproportion dont le lien avec l’évolution des effectifs des groupes jihadistes présents dans la région – l’EIGS et le JNIM – est évident.

Un triste constat, dont François Soudan, le directeur de la rédaction de JA, a analysé les causes – profondes et conjoncturelles – dans son éditorial publié le 1er janvier dernier. Dans la semaine de Jeune Afrique, sur RFI, il revient également sur le risque de voir cette « fulanophobie » déborder des seules frontières sahéliennes et surgir en Guinée ou en Centrafrique.

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