RDC : des mutins affirment avoir gardé le contrôle des positions bombardées

Des mutins ex-rebelles ont affirmé avoir gardé le contrôle de leurs positions bombardées par des avions de l’armée congolaise samedi après-midi dans la province instable du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a affirmé dimanche leur porte-parole.

Un char blindé de l’Onu dans le Nord-Kivu, en RDC, le 12 mai 2012. © AFP

Un char blindé de l’Onu dans le Nord-Kivu, en RDC, le 12 mai 2012. © AFP

Publié le 13 mai 2012 Lecture : 1 minute.

Des mutins ex-rebelles ont affirmé avoir gardé le contrôle de leurs positions bombardées par des avions de l’armée congolaise samedi après-midi dans la province instable du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a affirmé dimanche leur porte-parole.

"Ils avaient amenés plus de cinq chars de combat, trois avions de combat, d’autres armes lourdes, et ils nous ont attaqué dans trois axes. Malheureusement pour eux, nous nous sommes bien défendus", a déclaré le lieutenant-colonel Vianney Kazarana, porte-parole du Mouvement du 23 mars (M23). "Nous avons repoussé les forces gouvernementales à Runyonyi, Bukima, Bikenge… C’est là, où nous contrôlons. L’armée loyaliste a bombardé où nous ne sommes même pas, elle a bombardé la population!", a-t-il ajouté.

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Accords de paix du 23 mars 2009

Le M23 est un nouveau groupe militaire composé d’ex-membres de l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrée dans l’armée en 2009. Il est dirigé par le colonel Sultani Makenga, qui a déserté le 4 mai et regagné le territoire de Rutshuru, frontalier de l’Ouganda et du Rwanda. "Bunagana est sous contrôle des FARDC. La population est partie se réfugier à Kisoro, en Ouganda, à cause de la peur des bombardements. C’est vide!", a expliqué le lieutenant-colonel Kazarana, indiquant que les hommes du M23 se trouvent à 3 km de Bunagana.

Le M23 réclame la pleine application des accords de paix du 23 mars 2009 qui ont permis son intégration dans l’armée. Les ex-rebelles ont souvent dénoncé les conditions de leur intégration: problèmes de paie, de nourriture, d’obtention de grades et de fonctions. Des problèmes qui concernent l’armée en général.

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