Grand prix VIE/VIA Afrique 2013 : trois lauréats à l’honneur
Le Grand prix VIE/VIA 2013 a recompensé trois jeunes professionnels français en poste en Ouganda, au Maroc et en Côte d’Ivoire. Nouveauté de l’édition 2013 : l’Afrique du Nord fait désormais partie du concours.
Les lauréats des prix VIE/VIA Afrique 2013, avec Alain Taieb, PDG de Mobilitas. © AJR/JA
Publié le 28 octobre 2013 Lecture : 2 minutes.
Pour la troisième année consécutive, le Comité national des conseillers du commerce extérieur français (CNCCEF) et Ubifrance, l’Agence française pour le développement international des entreprises, ont organisé le Grand prix VIE/VIA Afrique.
Les lauréats du Grand prix VIE/VIA Afrique 2013:
1er prix : Sarah Leblanc, 24 mois en Côte d’Ivoire, ingénieur travaux, Bolloré Africa Logistics.
2ème prix : Laura Lefevre, 19 mois en Ouganda, chef de projet en marketing, Orange Ouganda.
3ème prix : Riad Chajiddine, 24 mois au Maroc, chargé d’affaires international, SPN-Réseau des professionnels du numériques en Poitou-Charentes
Susciter des vocations
Cette initiative vise « à sensibiliser les entreprises françaises à l’intérêt des VIE, mais aussi à encourager les PME de France à découvrir le continent africain et à y développer des activités » a indiqué Alain Taieb, vice-président de la commission Afrique & Océan indien du CNCCEF en charge du Grand prix VIE/VIA Afrique, durant la cérémonie de remise des prix, organisée le 25 octobre 2013.
Difficultés
La table-ronde qui a précédé la remise des prix a été l’occasion de revenir sur les difficultés que certaines entreprises françaises éprouvent dans le cadre des VIE en Afrique.
Ainsi, Thierry Le Gangneux, directeur adjoint du groupe industriel Ponticelli, note que « dans certains pays africains, au Nigeria, au Cameroun et en Angola par exemple, il est parfois difficile d’obtenir des visas de travail. » L’entrepreneur français relève néanmoins quelques bonnes initiatives notamment « au Gabon par exemple, où les diplomates français ont pu négocier un quota de visas VIE avec les autorités. »
Travailler à la française
S’exprimant également durant cette table-ronde, Christian Repa, directeur des ressources humaine Afrique de Bolloré Africa Logistics a tenu à souligner l’importance des VIE, non seulement pour les entreprises, mais aussi pour les professionnels.
Ainsi, a-t-il rappelé : « Dans le contexte international, lorsqu’on dit de quelqu’un qu’il ‘travaille à la française’, c’est rarement un compliment. Il est important que les jeunes Français apprennent à travailler dans d’autres univers, avec des professionnels d’autres pays. Grâce aux VIE, ils peuvent le faire. On n’apprend vraiment que par capillarité. »
Sélections
À l’international, « travailler à la française » n’est pas toujours un compliment
La remise des prix, organisée en association avec le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), le comité Afrique du Medef International et la Chambre de commerce et d’industrie région Paris Île-de-France, est venue clore un long processus de sélection.
En effet, le concours s’est déroulé en deux étapes. Dans un premier temps, des grands prix organisés dans chacune des six régions du continent ont permis de récompenser trois lauréats par zone – six dans pour la région Afrique du Nord, admise pour la première fois au concours.
À l’issue de cette première étape, les dossiers des 21 professionnels choisis durant les sélections régionales ont été examinés par un jury, réuni à Paris le 2 juillet, qui a désigné les trois lauréats pour le continent africain.
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