En Tunisie, le journaliste Zied El-Heni relâché mais condamné avec sursis

Procédure express pour Zied El-Heni, qui avait été arrêté le 1er janvier suite à des propos jugés injurieux à l’encontre d’une ministre. L’ancien directeur du quotidien Essahafa, qui fut aussi maire de Carthage en 2011, a été libéré le 10 janvier au soir mais écope de six mois de prison avec sursis.

En 2013, à Tunis, des centaines de personnes manifestaient déjà pour la libération de Zied El-Heni. © AFP

En 2013, à Tunis, des centaines de personnes manifestaient déjà pour la libération de Zied El-Heni. © AFP

Publié le 11 janvier 2024 Lecture : 1 minute.

Le journaliste tunisien Zied El-Heni a été libéré mercredi soir et écope d’une peine de six mois de prison avec sursis, a indiqué son avocat. Il avait été placé sous mandat de dépôt le 1er janvier, dans l’attente de son procès. Il était accusé d’avoir porté « atteinte à la personne » de la ministre du Commerce, Kalthoum Ben Rejeb, lors d’une émission de radio qu’il anime régulièrement.

La liberté de la presse en péril

Une vingtaine de journalistes font actuellement l’objet de poursuites en Tunisie, dont deux sont en détention. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) avait dénoncé l’arrestation de Zied El-Heni, effectuée en vertu du « décret 54 », qui punit d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à dix ans les personnes accusées de diffusion de « fausses nouvelles ».

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Fin juin, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, avait fait part de sa « profonde inquiétude » face aux atteintes aux libertés en Tunisie, en particulier celles pesant sur la liberté de la presse.

(Avec AFP)

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