Au Cameroun, l’éternel système B, comme Biya

Alors que Paul Biya s’apprête à fêter ses 91 ans – le 13 février prochain –, la présidentielle prévue en 2025 est déjà dans toutes les têtes. Et personne ne se risque à parier sur le fait que le chef de l’État, au pouvoir depuis 1982, passe la main avant cette échéance. Ni même après.

Mathieu Olivier. © MONTAGE JA

Mathieu Olivier. © MONTAGE JA

MATHIEU-OLIVIER_2024
  • Mathieu Olivier

    Rédacteur en chef adjoint pour l’Afrique centrale. Journaliste politique et d’investigation, spécialiste notamment du Cameroun et de la Centrafrique, il s’intéresse aussi à la politique de la Russie en Afrique.

Publié le 22 janvier 2024 Lecture : 2 minutes.

Garde devant le Palais présidentiel camerounais. © Antonin Borgeaud
Issu du dossier

Le Cameroun de Paul Biya à l’épreuve du temps

À moins de deux ans de la fin du septième septennat de Paul Biya, Jeune Afrique prend le pouls du pays et décrypte ses perspectives d’évolution. L’élection présidentielle – prévue en 2025 – est déjà dans tous les esprits. De même que l’amélioration des conditions de vie et de la croissance, qui reste en-deçà du potentiel de la première économie de la Cemac.

Sommaire

Dans les couloirs de Jeune Afrique, en ce début d’année 2012, la réélection de Paul Biya est encore un sujet de discussion. Le chef de l’État camerounais a entamé un nouveau mandat quelques semaines plus tôt et célébrera dans les mois qui viennent ses trente ans passés à la tête du pays.

À 79 ans, son âge interroge déjà et nombreux sont les observateurs qui l’imaginent passer la main avant le

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

Dans le même dossier

Le chef de l’État camerounais Paul Biya, au palais présidentiel d’Etoudi, à Yaoundé, le 26 juillet 2022. © STEPHANE LEMOUTON-POOL/SIPA

Au Cameroun, Paul Biya, l’éternel roi des silences