« Les Palestiniens gouverneront la bande de Gaza après la guerre », promet Israël
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a également annoncé la fin prochaine des opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza.
![Un convoi de véhicules blindés israéliens revenant de Gaza, le 15 janvier 2024. © Menahem KAHANA / AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/01/16/israel-gaza.jpg)
Un convoi de véhicules blindés israéliens revenant de Gaza, le 15 janvier 2024. © Menahem KAHANA / AFP
Le 15 janvier, le ministre de la Défense israélien a estimé que la phase intensive de la guerre « se terminera bientôt » dans le sud de la bande de Gaza, où les frappes israéliennes sont les plus fortes actuellement. « Nous avons clairement dit que l’étape intensive des opérations durerait approximativement trois mois », « dans le sud, nous allons y parvenir et cela se terminera bientôt », a déclaré Yoav Gallant, selon qui « le moment va arriver où nous entrerons dans la prochaine phase » de la guerre à Gaza.
Le ministre de la Défense a également évoqué l’après-guerre en expliquant que les Palestiniens « gouverneront » la bande de Gaza après la guerre, quand le mouvement islamiste palestinien « ne menacera » plus Israël. « Des Palestiniens vivent » dans la bande de Gaza, « en conséquence, les Palestiniens (la) gouverneront à l’avenir. Le futur gouvernement de Gaza doit émaner de la bande de Gaza et doit être fondé sur des forces qui ne menacent pas l’État d’Israël », a-t-il expliqué.
Mort de deux otages
Par ailleurs, l’armée israélienne a dénoncé « l’utilisation brutale d’otages d’innocents » après la diffusion par le Hamas d’une nouvelle vidéo dans laquelle le groupe islamiste palestinien annonce la mort de deux Israéliens enlevés le 7 octobre et retenus dans la bande de Gaza. Le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari a rejeté les affirmations du Hamas selon lesquelles les deux otages ont été tués dans des bombardements israéliens, qualifiant ces déclarations de « mensonges ».
(Avec AFP)
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