Algérie : 30 millions d’euros réclamés pour les Européens enlevés en octobre

Le Mouvement Unicité et Jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) réclame trente millions d’euros pour libérer trois otages européens, deux Espagnols et une Italienne, enlevés en octobre 2011 en Algérie, a-t-on appris samedi de source proche des médiateurs impliqués dans le dossier.

Le MUJAO serait une branche dissidente d’Aqmi. © Capture d’écran

Le MUJAO serait une branche dissidente d’Aqmi. © Capture d’écran

Publié le 3 mars 2012 Lecture : 1 minute.

"Le Mouvement Unicité et Jihad en Afrique de l’ouest réclame 30 millions d’euros pour libérer les deux Espagnols et l’Italienne", enlevés le 23 octobre dans la région de Tindouf, a affirmé à l’AFP cette source au Mali, déjà impliquée dans des médiations pour d’autres prises d’otage dans le passé. "Les pays d’où sont originaires les otages sont au courant", a-t-elle ajouté.

Le MUJAO, qui a revendiqué un attentat organisé samedi contre un camp militaire dans le sud de l’Algérie, qui a fait 23 blessés selon un bilan officiel, avait revendiqué en décembre l’enlèvement de trois humanitaires espagnols et italien dans la région de Tindouf (ouest de l’Algérie), fief des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger. Cette action avait auparavant été attribuée par le Polisario à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), très actif dans les pays de la bande sahélo-saharienne depuis 2007. Le MUJAO serait une dissidence d’Aqmi dirigée par des Maliens et des Mauritaniens, selon des experts.

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