Sénégal : début du vote pour le premier tour de la présidentielle

Les Sénégalais ont commencé à voter dimanche à 08H00 (GMT et locales) pour le premier tour de la présidentielle qui met en lice 14 candidats, parmi lesquels le sortant Abdoulaye Wade, dont la candidature est contestée par l’opposition, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Cartes de vote dans l’attente de leurs titulaires, le 23 février à Touba. © AFP

Cartes de vote dans l’attente de leurs titulaires, le 23 février à Touba. © AFP

Publié le 26 février 2012 Lecture : 2 minutes.

Les Sénégalais ont commencé à voter dimanche à 08H00 (GMT et locales) pour le premier tour de la présidentielle qui met en lice 14 candidats, parmi lesquels le sortant Abdoulaye Wade, dont la candidature est contestée par l’opposition, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Jusqu’à 18H00, quelque 5,3 millions d’électeurs sont appelés à voter à ce scrutin après des violences liées à la contestation de la candidature du président Wade, 85 ans, élu en 2000 et réélu en 2007. Ces violences ont fait de 6 à 15 morts et des dizaines de blessés en un mois. M. Wade brigue un nouveau mandat de sept ans.

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Dans les bureaux visités par des journalistes de l’AFP à Dakar, plusieurs centaines de personnes attendaient de pouvoir accomplir leur devoir électoral bien avant l’heure d’ouverture.

C’était le cas dans l’un de ceux du quartier populaire de Derklé, installé dans une école à la vaste cour sablonneuse. "Je suis venu voter tôt car je veux en finir et retourner rapidement à la maison. J’espère qu’il n’y aura pas de troubles", a déclaré Abdou Guèye, l’un des électeurs de cette école.

Un autre, Kéba Diop, a dit être là "depuis 06H00 du matin". "Je vote et je m’en vais, j’espère qu’il n’y aura pas de problèmes", a-t-il ajouté.

Eviter la fraude

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Les appels de plusieurs candidats, dont le président Wade, à leurs partisans de "sécuriser" le vote et de "protéger" leurs bulletins pour éviter toute fraude, font craindre des troubles.

L’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, chef de la mission d’observation de l’Union africaine (UA) avait appelé samedi à "échapper au chaos" en limitant à deux ans le mandat du président Wade.

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Le Mouvement du 23 juin (M23) – coalition de partis d’opposition et d’organisations de la société civile – a proposé samedi l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle, "dans un délai de six à neuf mois", "à laquelle le président Wade s’engage à ne pas se présenter".

La nouvelle candidature de M. Wade est jugée "illégale" par l’opposition, pour qui il a épuisé ses deux mandats légaux après son élection en 2000 et sa réélection en 2007. Ses partisans soulignent que des réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui donnent le droit de se représenter.

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