À la CAN, la Côte d’Ivoire vise la qualification face au Nigeria

Après leur victoire lors de leur premier match face à la Guinée-Bissau (2-0), les Éléphants affrontent ce jeudi le Nigeria au stade Alassane Ouattara, à Abidjan. En cas de succès dans ce choc contre les Super Eagles, ils seront qualifiés pour les huitièmes de finale.

L’international ivoirien Seko Fofana, le 13 janvier 2024. © Issouf SANOGO / AFP

L’international ivoirien Seko Fofana, le 13 janvier 2024. © Issouf SANOGO / AFP

Alexis Billebault

Publié le 18 janvier 2024 Lecture : 3 minutes.

Cela fait neuf ans, depuis un match amical disputé juste avant la CAN 2015, que la Côte d’Ivoire et le Nigeria ne se sont pas croisés. À l’époque, les Éléphants s’étaient imposés (1-0, le 11 janvier) grâce à un but de Salomon Kalou devant 75 spectateurs égarés dans un stade de 43 000 places d’Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, où les deux sélections avaient décidé de se préparer avant de rejoindre la Guinée équatoriale.

Un mois plus tard, à Malabo, les Ivoiriens obtenaient face au Ghana (0-0, 9-8 aux t.a.b) leur second titre continental après celui obtenu en 1992 au Sénégal. Les Éléphants de 2024 ignorent sans doute l’existence de ce match face au Nigeria, à l’exception de Serge Aurier ou de Max-Alain Gradel, les deux seuls rescapés de 2015, mais les plus superstitieux pourraient y voir un signe. Nous n’en sommes évidemment pas encore là, et les joueurs de Jean-Louis Gasset vont d’abord penser à bonifier le succès obtenu lors du match d’ouverture contre la Guinée-Bissau (2-0, buts de Seko Fofana et Jean-Philippe Krasso) lors du match d’ouverture, le 13 janvier.

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La Côte d’Ivoire invincible depuis sept matches

Une victoire pourrait leur assurer la qualification pour les 8e de finale, sans même devoir attendre le prochain rendez-vous face à la Guinée équatoriale, le 22 janvier. « Il faut s’attendre à une autre opposition, normalement plus forte. Le Nigeria est une équipe qui peut prétendre au titre, mais qui a mal débuté avec ce match nul contre la Guinée équatoriale (1-1), prévient l’ancien gardien de but Gérard Gnanhouan, deux fois finaliste de la CAN avec les Éléphants. Les Super Eagles ne peuvent pas vraiment se permettre une nouvelle contre-performance. Ils vont au moins chercher à prendre un point, avant la dernière journée contre la Guinée-Bissau, mais je pense qu’ils veulent battre la Côte d’Ivoire. »

Le pays hôte a confirmé, lors du match d’ouverture, les progrès constatés depuis le mois de septembre qui lui permettent de surfer sur une série de cinq victoires et deux nuls (21 buts marqués, 3 encaissés). « On voit que l’équipe est dans une bonne phase, que son jeu est plutôt cohérent. On connaît ses forces, notamment dans le secteur offensif, au milieu de terrain également, mais il faut aussi se rappeler que la Guinée-Bissau a réussi à se créer quelques occasions. Et le Nigeria possède, notamment avec Victor Osimhen, des attaquants capables de convertir une seule occasion », ajoute Gérard Gnanhouan. L’attaquant de Naples avait d’ailleurs permis à son équipe d’égaliser face au Nzalang Nacional équato-guinéen, inscrivant son premier but en phase finale.

La mauvaise série des Super Eagles

Le Nigeria, contrairement à la Côte d’Ivoire, traverse une période compliquée. Le triple champion d’Afrique reste sur une série de quatre matches sans victoire (trois nuls, une défaite), son sélectionneur portugais José Peseiro est contesté et la blessure du buteur Victor Boniface juste avant la CAN n’a rien arrangé. « Raison de plus pour se méfier, même si la confiance est plutôt du côté des Éléphants, prévient Yéo Martial, sélectionneur lors du titre continental gagné en 1992 à Dakar. Contre la Guinée-Bissau, les Ivoiriens ont assuré l’ essentiel, c’est-à-dire gagner. Le Nigeria reste un adversaire de très haut niveau, et qui voudra, lors de ce derby de l’Ouest africain, faire un résultat. Les deux équipes se connaissent très bien, elles ont chacun leur style, et je m’attends à un match de qualité et de haute intensité. »

Si les Nigérians pourront compter sur leurs principaux arguments offensifs, la présence de Sébastien Haller, absent le 13 janvier à cause d’une blessure à une cheville, reste incertain, même si le joueur du Borussia Dortmund a repris l’entraînement. Avec ou sans lui, les Éléphants savent que la tâche sera de toute façon compliquée.

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