Pourquoi le patronat camerounais se réinvente dans la douleur

En fusionnant pour donner naissance au Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), qui doit élire son président d’ici à la fin mars, les principales organisations patronales du Cameroun cherchent à se renforcer pour peser davantage face à l’exécutif. Mais une minorité tente de faire entendre un autre son de cloche. Qu’en décideront les urnes ?

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  • Georges Dougueli

    Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.

Publié le 25 janvier 2024 Lecture : 3 minutes.

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Sommaire

Les prétendants à la présidence du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam) se préparent à livrer une ultime bataille : l’élection à la tête de la nouvelle centrale patronale issue de la fusion entre le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam, 1 000 entreprises) et Entreprises du Cameroun (Ecam, 400 PME), qui doit se tenir avant la fin du mois de mars (le dépôt de candidatures sera

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