La lutte contre le jihadisme sonne-t-elle le glas des libertés au Burkina Faso ?
Daouda Diallo, Wendpouire Charles Sawadogo, Guy-Hervé Kam… Les réquisitions forcées d’acteurs de la société civile se multiplient au « pays des hommes intègres ». Pour Éric Topona M., elles signent le recul de l’État de droit et traduisent une fébrilité grandissante des autorités de transition.
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Éric Topona Mocnga
Journaliste à la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle (média international allemand), à Bonn.
Publié le 2 février 2024 Lecture : 4 minutes.
Le chaos libyen et l’onde de choc qui en résulte plongent les pays du Sahel dans une instabilité dont nul ne peut prédire la fin. Au Niger, comme au Mali et au Burkina Faso, la rhétorique des pouvoirs publics et les recompositions politiques récentes ont pour préoccupations majeures la sauvegarde ou la reconquête de l’intégrité territoriale, ainsi que la sécurisation des personnes et des biens
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