Égypte : les islamistes toujours en tête aux législatives

Les islamistes étaient toujours largement en tête dans les législatives égyptiennes, dont la troisième et dernière phase a commencé mardi, selon des indications préliminaires fournies samedi par leur formation.

Un bureau de vote le 3 janvier 2012 à Minya en Égypte. © AFP

Un bureau de vote le 3 janvier 2012 à Minya en Égypte. © AFP

Publié le 8 janvier 2012 Lecture : 1 minute.

Les islamistes étaient toujours largement en tête dans les législatives égyptiennes, dont la troisième et dernière phase a commencé mardi, selon des indications préliminaires fournies samedi par leur formation.

Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), issu des Frères musulmans, a indiqué sur son site internet avoir recueilli 35,2% lors de la troisième phase de ce scrutin qui s’est déroulé dans neuf gouvernorats. Le parti Al-Nour (La Lumière), fondamentalistes salafistes, a affirmé avoir recueilli pour sa part 27% des voix lors de ce vote.

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Le PLJ et Al-Nour avaient remporté ensemble 65% des suffrages lors des deux premières phases du vote. Le vote pour la chambre des députés (Assemblée du peuple) se déroule dans trois zones géographiques successives, chacune votant sur deux tours. La troisième phase concernait notamment le Sinaï, région instable frontalière avec Israël et la bande de Gaza, qui abrite aussi de vastes complexes touristiques en pleine crise comme Charm el-Cheikh.

Le premier tour a eu lieu mardi et mercredi, et le second est prévu la semaine prochaine pour un tiers des députés élus au scrutin uninominal, les autres étant élus sur un tour au scrutin proportionnel de listes. L’élection des députés sera suivie à partir du 29 janvier de celle des sénateurs.

Le futur Parlement sera chargé de désigner une commission qui rédigera une nouvelle Constitution de l’Egypte, le pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 80 millions d’habitants. Une élection présidentielle est prévue avant la fin juin.

M. Moubarak, 83 ans, a été chassé du pouvoir en février 2011 par une révolte populaire. Le parquet a requis jeudi la peine capitale contre l’ancien président, accusé du meurtre de manifestants durant la révolte.
 

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