Présidentielle sénégalaise : Youssou Ndour dévoile ses intentions ce lundi
Le chanteur-vedette sénégalais Youssou Ndour, qui a mis entre parenthèses sa carrière artistique durant trois mois pour entrer en politique, révélera lundi ses intentions pour l’élection présidentielle de février eu Sénégal, a indiqué à l’AFP dimanche son porte-parole.
![Youssou Ndour sur scène à Dakar, en mai 2010. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/01/01/001012012212938000000ndoupresdakok.jpg)
Youssou Ndour sur scène à Dakar, en mai 2010. © AFP
"Demain, nous saurons précisément pourquoi Youssou Ndour a décidé d’abandonner la musique quelques mois pour entrer en politique", a déclaré Charles Faye, à la veille d’une déclaration très attendue du chanteur.
M. Ndour, 52 ans, avait annoncé pendant un concert fin novembre qu’il mettait la scène entre parenthèses et avait formé son propre mouvement politique, "Fekke Maci Boolé" ("Je suis engagé", en wolof).
Les spéculations vont bon train au Sénégal sur la décision que va prendre l’une des personnalités les plus aimées du pays quant à la présidentielle: se jeter dans l’arène politique en présentant sa candidature ou apporter un soutien de poids à un candidat.
M. Ndour possède le groupe de presse privé "Futurs Médias", comprenant notamment la radio RFM, le quotidien L’Observateur et une chaîne de télévision, souvent critique à l’égard du président Abdoulaye Wade et de son gouvernement.
"Un des meilleurs chanteurs du monde"
M. Ndour, considéré par le New York Times comme "un des meilleurs chanteurs du monde", est opposé à la candidature de M. Wade, 85 ans, qui vise un troisième mandat après avoir été élu triomphalement en 2000 et réélu en 2007.
M. Wade a été investi candidat de son parti pour la présidentielle dont le premier tour est prévu le 26 février, mais l’opposition lui conteste le droit de briguer un troisième mandat. Les deux camps divergent sur l’interprétation de la constitution.
Dans ce pays considéré comme l’une des démocraties les plus stables d’Afrique, des violences entre partis politiques ont fait un mort et trois blessés le 22 décembre.
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