C’est un « non » poli mais ferme. Contacté par le président de la FAF (Fédération algérienne de football) Walid Sadi au lendemain de la défaite de l’Algérie en Coupe d’Afrique des nations (CAN), le champion du monde 1998, Zinedine Zidane, s’est vu proposer de succéder à Djamel Belmadi au poste de sélectionneur de l’équipe algérienne. Offre déclinée par la star, qui a remercié son interlocuteur pour sa confiance mais lui a expliqué avoir un autre projet en vue.

Le quotidien L’Équipe, indique que celui qui fut aussi entraîneur du Real Madrid, et dont les parents sont originaires de Kabylie, s’est dit flatté par cette proposition d’entraîner la sélection, qui a été éliminée de la CAN au premier tour. Selon les informations de Jeune Afrique, c’est le jeudi 25 janvier que le président de la fédération a contacté le frère et l’agent de l’ancien numéro 10, lequel a finalement répondu ce vendredi à 15h. Malgré son refus, Zinedine Zidane a assuré, en substance, que « l’Algérie reste son pays » et que si elle a besoin de lui, il est prêt à apporter son aide.

Très attaché à l’Algérie

Peu de temps après l’élimination des Verts – battus par la Mauritanie -, des rumeurs ont circulé sur l’éventualité de la désignation de Zinedine Zidane pour remplacer Djamel Belmadi, lui-même à la tête de cette sélection depuis 2018. Des sites ont même annoncé que l’ancien numéro 10 de l’équipe de France avait été officiellement désigné comme nouveau coach de l’équipe algérienne. Visiblement, il n’en était rien.

Depuis son départ du Real Madrid en mai 2021, « Zizou » est resté sans club. Aussi, son nom revient-il fréquemment dès lors qu’un poste prestigieux est à pourvoir. La rumeur l’a ainsi donné partant à Marseille, au Brésil ou encore en Angleterre. Bien qu’il n’ait jamais vécu dans le pays de ses parents, Zinedine Zidane reste très attaché à l’Algérie. En décembre 2006, il avait été accueilli comme une star lors de son voyage de trois jours à Alger et dans le village natal de son père, en Kabylie. En mars 2010, il y s’était de nouveau rendu pour une visite privée, au cours de laquelle il avait été reçu à la présidence par Abdelaziz Bouteflika.